Le deuxième volet de la trilogie Cinquante Nuances de Grey est au cinéma, associé à la Saint-Valentin comme il y a deux ans. Si l’on veut évoquer la littérature érotique, on ne peut passer à côté de ce monstre de l’édition, ce bestseller commencé comme une fanfiction de Twilight, bluette pour ados mettant déjà en scène une jeune fille et un garçon-vampire forcément différent, maudit, qu’elle seule pourra comprendre et aimer. Le fantasme de Fifty Shades est le même. Si dans le premier opus, il s’agissait d’introduire un univers, celui du BDSM, avec ses codes et son décorum présentés finalement d’une façon plus théâtrale que subversive, il ne devient plus qu’accessoires de luxe (lingerie haute couture, liens en cuir, barres en or et velours rouge) dans la suite. Le contrat dominant-soumise rompu, Anastasia peut s’émanciper. Ou pas. Lire la suite →