L’ouvrage est sorti le 21 septembre 2017 aux Editions La Musardine et c’est le deuxième Osez 20 Histoires dans lequel l’une de mes nouvelles a été retenues. Je découvre mes co-auteurs qui sont représentatifs de différents styles et sensibilités. Certains revendiquent un style simple et direct, d’autres apportent beaucoup de soin à la mise en place du récit et à sa cohérence narrative. On y trouve des plans à trois romantiques alors que d’autres sont sordides. Mais le critère de réussite d’une nouvelle érotique est avant tout performatif: le corps réagit-il ou pas? Voilà l’essentiel.
J’ai apprécié plus particulièrement Trio pour piano et cordes no2 de Schubert de Vespertille qui sublime ce plan à trois dans la musique, Salon professionnel de Clarissa Rivière qui maîtrise parfaitement la mise en place d’un cadre, d’une ambiance, de dialogues crédibles, Dilemmes de Noann, une jolie histoire d’amour, et celle sur laquelle toutes les critiques semblent s’accorder, Coucoune paka palé, sé boudin ki bava. Son auteur, Eugénie Daragon, y atteint effectivement un réalisme poétique qui n’est pas sans rappeler Virginie Despentes.
Ma nouvelle, initiée par un voyage à Majorque, se déroule dans le monde de l’art. J’y ai mêlé des réminiscences de lieux, de lectures et de tableaux avec une histoire dans laquelle les protagonistes créent et deviennent leur propre oeuvre. Est-ce que ma sublimation dans la peinture est crédible? Si vous avez envie de me lire et de me le dire:
Je remercie la galerie laurentmarthalercontemporary à Montreux pour la contribution à mon inspiration et à ma promotion!